dimanche 21 décembre 2014

samedi 13 décembre 2014

Marianne consacre 5 pages aux Jeunes Gens Mödernes (jUIN 2014)

MARIANNE 27 JUIN 2014

Le documentaire projeté au FIFIB 2014



Jean-François Sanz, réalisateur, et Farid Lozès, co-scénariste et monteur - Des Jeunes Gens Modernes

© Christopher Héry

“Des Jeunes Gens Mödernes”, le documentaire qui raconte la scène post-punk française (Les Inrocks)



Trop souvent négligée, la scène post-punk et cold wave des années 1978 à 1983 a désormais son projet de documentaire qui lui consacre un tour d’horizon à 360°.

DES JEUNES GENS MÖDERNES 34 ans après, toujours actuels (article de GONZAÏ)






Portraits Jean-François Sanz & Farid Lozès, co auteurs du film aux Abattoirs de Toulouse par Franck Alix








Photos de Franck Alix des coauteurs du film "Des Des Jeunes Gens Mödernes - le documentaire" produit par agnès b., réalisé par Jean-françois Sanz, monté et coécrit par Farid Lozès. Photos prises au Abattoirs à Toulouse, le samedi 6 décembre 2014, à l'occasion de la projection du film.

© Franck Alix
http://www.franckalix.com/

Teaser 1 DES JEUNES GENS MÖDERNES


Des jeunes gens mödernes à Toulouse - Décembre 2014

 Projection du documentaire "Des Jeunes Gens Mödernes" à Toulouse en décembre 2014

Sous la houlette du réalisateur et commissaire d’exposition Jean-François Sanz et en partenariat avec plusieurs structures culturelles toulousaines, les Abattoirs ont rendu hommage aux « jeunes gens mödernes ». Comptant des artistes tels Marquis de Sade, Taxi Girl ou Etienne Daho, cette scène post punk et cold wave, éprise de sons synthétiques et de dandysme, agita l’underground hexagonal de la fin des 70’s - début 80’s. Une invitation à (re)découvrir tout un pan du patrimoine pop-culturel français, qui n’a jamais été aussi influent.

Le programme de la semaine fut chargé  :

18h - 20h : Projection du documentaire Des Jeunes Gens Mödernes. Post punk, cold wave et culture növo en France, 1978-83 (2014, 80’) de J.-F. Sanz, coécrit et monté par Farid Lozès, en leur présence.

A travers une trentaine d’interviews et plus de 350 archives, Jean-François Sanz et Farid. Lozès ont conçu le premier documentaire de référence sur cette scène artistique et musicale. Entre quête du « Saint Graal » cold wave et mission d’intérêt général, le film retrace ce mouvement éphémère, de sa genèse chaotique à sa très confidentielle apogée, suivie comme il se doit de sa décadence toute babylonienne. Des jeunes Gens mödernes porte haut la fascination pour une scène musicale avortée bien que novatrice et ultra créative, pour une brochette de « beautiful loserhttps://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2927115302946916652#editor/target=post;postID=774385970756849349;onPublishedMenu=allposts;onClosedMenu=allposts;postNum=0;src=postnames franchouilles » dont la désinvolture n'avait d'égal que l'élégance et le talent, pour ce curieux mélange de désespoir et d'utopie, de mélancolie romantique et d'hédonisme drogué qui caractérisaient ces jeunes gens dits « modernes »...

21h - 22h: Concert d’ADN’Ckrystall

Créé en 1977 aux Beaux-Arts de Toulouse à l’initiative d’Erick Moncollin, ADN’Crystall est considéré comme le premier combo électronique toulousain. Sa musique synthétique, à la fois pop et expérimentale, teintée de psychédélisme et de poésie sombre, se situe dans la mouvance cold & new wave, et son premier album Jazz’mad est aujourd’hui considéré comme l’un des 50 meilleurs albums de musique synthétique. Cela fait 25 ans qu’ADN’Crystall ne s’est pas produit sur une scène toulousaine et il propose, à l’occasion de la projection aux Abattoirs, un set live inédit, conçu comme un environnement global et interactif.


22h - 1h : AfterParty au local de Ta/Multiprise (32 rue des Jumeaux à Toulouse)

DJ-sets de J.-F. Sanz et de Mucho Bizarre, qui diffusera un selecter mix où se croiseront sans vergogne post-punk, new wave, minimal wave.


http://www.lesabattoirs.org/evenements/mixtape-jean-francois-sanz-des-jeunes-gens-modernes



Préparatifs de l'AfterParty au local TaMultiprise

Préparatifs de l'AfterParty au local TaMultiprise


Préparatifs del'AfterParty au local TaMultiprise


Loïc Diaz Ronda, Programmateur chez Les Abattoirs, Musée d'Art Moderne et Contemporain de Toulouse, à qui l'ont doit en grande partie le succès Des Jeunes Gens Mödernes durant cette semaine Toulousaine.


Tiomir Vujicic dit Tisha qui a été notre sauveur à Toulouse pour la post-production discute avec Doubleface Richard à la fin d l'afterParty



Début de la séance du documentaire produit par agnès b.


Quelques minutes avant la projection du documentaires aux Abattoires
http://www.lesabattoirs.org/
– à Les Abattoirs, Musee d'art contemporain.
salle comble aux abattoirs



Présentation du films aux Abattoires par les auteurs Jean-françois Sanz et Farid Lozès. JF Sanz, réalisateur tient ici le micro.
– à Les Abattoirs, Musee d'art contemporain.
Farid Lozès, coauteur et monteur du film au micro, en compagnie du réalisateur Jf Sanz 




Concert d’ADN’Ckrystall
Créé en 1977 aux Beaux-Arts de Toulouse à l’initiative d’Erick Moncollin, ADN’Crystall est considéré comme le premier combo électronique toulousain. Sa musique synthétique, à la fois pop et expérimentale, teintée de psychédélisme et de poésie sombre, se situe dans la mouvance cold & new wave, et son premier album Jazz’mad est aujourd’hui considéré comme l’un des 50 meilleurs albums de musique synthétique. Cela fait 25 ans qu’ADN’Crystall ne s’est pas produit sur une scène toulousaine et il propose, à l’occasion de la projection aux Abattoirs, un set live inédit, conçu comme un environnement global et interactif.










AfterParty Des Jeunes Gens Mödernes Local Ta/Multiprise (32 rue des Jumeaux à Toulouse). Samedi 06 décembre 2014 après la projection aux Abattoirs du documentaire produit par agnès b. : Mucho Bizarre // Doubleface Richard aux platines.

Radio activiste depuis le début des radio libres en 1984, au départ sur FMR puis sur Radio Radio ("un suppo et au lit" puis "les nourritures auditives") avec une émission plutôt orientée post-punk, indus, où il se forge un goût pour les musiques aventureuses en général. Et c'est naturellement qu'il ouvre sa programmation aux productions plus électroniques, expérimentales ou techno, et se fait porte parole d'un anti-conformisme musical dans le paysage radiophonique, assumant fièrement son idéal d'éclectisme inspiré.

Depuis 4 ans environ il officie sur les ondes de CampusFM (vendredi soir) sous le nom de Mucho Bizarre.
Doubleface Richard est aussi chanteur et auteur de Wild Women & the Savages, trio rock-tropical glam-post punk hors norme qu'il forme avec The Naked (guitare) et The Tall Gipsy (basse); trio devevenu un quintet avec les arrivées de ThePhoenix (batterie) et The N°5 (guitare, clavier).
Si vous voulez profiter de ses connaissances musicales dont on peine à entrevoir les limites, vous pouvez faire un tour chez Croc' Vinyl, 12 Rue des lois à Toulouse, pour y trouver des pépites dont vous ne soupçonniez pas l'existence.

http://fr-fr.facebook.com/doubleface.richard
http://muchobizarre.official.fm/

Pour découvrir "ses" wild women and the savages, c'est par ici :
http://wildwomenandthesavages.bandcamp.com/…/songs-for-a-de…
et par là :

https://www.facebook.com/pages/Wild-Women-and-The-Savages/107425209516





Les autres événements :

Mercredi 3 décembre 2014
Cinémathèque de Toulouse - 19h et 21h
Hommage à F.J. Ossang
À l’occasion de ses 50 ans, la Cinémathèque de Toulouse rend hommage à F.J. Ossang, l'enfant du pays, le rejeton de ses salles. Le fils dont on garde les films au Centre de conservation et de recherche de la Cinémathèque (notamment la fameuse copie bleue de L'Affaire des divisions Morituri) et que l'on montre toujours sur l'écran avec fierté. Ossang réunit deux éléments qui font vibrer la Cinémathèque : le rock'n roll et le cinéma muet. Quand la furie du noise'n roll sortie des amplis déclamatoires de MKB Fraction Provisoire (le culte groupe dont il est un membre fondateur) électrise la beauté visuelle d'un cinéma mythique. Cet hommage sera l’occasion de découvrir plusieurs courts et un long métrage de F.J. Ossang : Zona Inquinata, suivi de la « Trilogie du Paysage » ; L’Affaire des divisions Morituri, présenté dans sa copie bleue et précédée de La Dernière Enigme.
www.lacinemathequedetoulouse.com

Vendredi 5 décembre 2014
Ecole Supérieure de l’Audiovisuel (ESAV) - 18h
Vernissage de l’exposition Des Jeunes Gens Mödernes
www.esav.fr
Du 3 au 13 décembre, Croc Vinyl expose également des oeuvres (sérigraphie, affiches, livres, K7, vinyles...) d'artistes toulousains : Dau Al Set, Color y Calor, Jean-Paul Dernier, The Raid Baron, compilations FMR, et aussi, internationaux: Alan Vega, Snakefinger, Tuxedomoon.

Dimanche 7 décembre 2014
Utopia Toulouse
20h : Projection du documentaire Des Jeunes Gens Mödernes. Post punk, cold wave et culture növo en France, 1978-83
21h30 : Live d’ADN’Ckrystall
www.cinemas-utopia.org/toulouse/

 

 

« Des Jeunes Gens Mödernes »: interview de Jean-François Sanz




Le 3 juillet, le MK2 Quai de Seine offre une carte Blanche à Etienne Daho. Pour l’occasion, le chanteur a choisi de projeter en avant-première le documentaire « Des Jeunes Gens Mödernes ». On a rencontré son réalisateur, Jean-François Sanz, commissaire en 2008 de l’exposition  « DES JEUNES GENS MÖDERNES ». Post punk, cold wave et culture novö en France 1978 – 1983 ». Spécialiste du sujet, il nous a prouvé qu’il connaissait ses classiques sur le bout des synthés. 
PROPOS RECUEILLIS PAR MARION PACOUIL

Vous aviez 5 ans en 1978, comment s’est faite votre rencontre avec la scène post punk ?
Dans les années 80, j’avais une dizaine d’année et ma grande sœur écoutait tous ces sons de l’époque. J’avais un rapport pré-ado à cette musique et je l’ai redecouverte plus tard, adulte, en collectionnant les vinyles de Marquis de Sade, Taxi Girl, Artefact, Elli et Jacno et de pas mal d’autres groupes un peu plus obscurs. J’ai pensé qu’il y avait vraiment quelque chose à faire : rendre hommage à cette scène là. Parce que jusqu’à présent on en avait essentiellement retenu des clichés un peu ringards…

Votre documentaire « Des Jeunes Gens Mödernes » est réalisé dans un esprit très punk, qui hybride entretiens et images d’archives – dont certaines inédites. A l’arrivée vous aviez près de 60 heures d’enregistrement d’entretiens et 120 heures d’archives. Comment s’est déroulé le projet ?
Le gros de la matière du documentaire a été rassemblé quand je préparais l’exposition pour la galerie du jour agnès b., en 2008. Je faisais des entretiens avec les acteurs principaux de la période post punk. A cette époque, un producteur de Love Streams agnès b. Productions m’a dit « tiens, est ce que ça t’intéresse que je te mette un cadreur, pour qu’on documente tout ça ». Entre temps, un autre film a été fait, qui porte le même titre (Des Jeunes gens modernes de Jérôme de Missolz, NDLR ). J’y ai été associé, mais pas au niveau de la réalisation. Je trouve que ce film a abouti à un espèce de hors sujet, à une impasse cinématographique, je ne me retrouvais plus du tout dans le résultat. On a donc décidé de réactiver le projet d’origine et on s’est remis au travail avec Farid Lozès, co-auteur et monteur du film. Gilles le Guen a été très important aussi. C’est un gros passionné de New Wave et un soir de beuverie on s’est remis à parler de cette histoire de « jeunes gens modernes ». Le projet est né de cette discussion là. C’est finalement un film qu’on a écrit sur le banc de montage avec la matière brute des interviews et des archives. C’est un peu de la dentelle.

Si vous deviez qualifier en trois mots ceux qu’on appelait à la fin des années 1970, « Les jeunes gens modernes » ?
C’est difficile parce que la scène de cette époque est éclatée, ce sont des groupes qui n’ont pas grand chose en commun du point de vue musical. Mais il y a eu un fremissement à ce moment sur la scène française, qui a été possible grâce au punk, un peu plus tôt, qui a « déblayé le terrain », comme le dit Etienne Daho dans le film. Après, je trouve qu’il y a quelque chose de l’ordre de l’élégance, de la nonchalance propre à ces groupes, ils n’avaient pas de plan de carrière et même si l’article d’Actuel de 1980, « Les jeunes gens modernes aiment leur maman » les présentent comme des yuppies, je ne pense pas que c’était le cas. Il y a des gens qui ont fait des carrières magnifiques. Etienne Daho par exemple, qui était à la fois la queue de la comète et le petit frère de tous ces gens là. Je trouvais que c’était bien de remettre cette scène en avant, notamment pour les jeunes générations.

Justement, depuis quelques temps, on voit fleurir beaucoup de groupes qui se revendiquent d’un héritage post punk ou cold wave: Position parallèle, Lescop, Tristesse Contemporaine, etc…
Tout à fait. C’était déjà un petit le peu cas lors de l’exposition et ça s’est affirmé entre temps. D’ailleurs le terme «Jeunes gens modernes » est revenu pas mal de fois dans les médias. L’exposition a été le catalyseur de cette scène là. Lorsque je faisais les entretiens préparatoires, j’avais demandé à Etienne Daho s’il voyait un équivalent de cette scène là actuellement. Il n’en voyait pas, moi si. Et aujourd’hui, il fait un truc qui s’appelle « Tombés pour la France » ! Un concert où il invite Lescop, La Femme, Poni Hoax, etc., tous ces groupes qui revendiquent ses références et la filiation avec la scène post-punk.

Source : MK2 trois couleurs - interview de Jean-François Sanz

Un portfolio du photographe Emanuel Bovet de l'époque Des Jeunes Gens Mödernes


Emanuel Bovet a filmé la plus part ides ITW du doc ! 

De nombreuses photos d'Emmanuel sont dans le film.

Un portfolio du photographe Emanuel Bovet  de l'époque Des Jeunes Gens Mödernes
Un portfolio du photographe Emanuel Bovet  de l'époque Des Jeunes Gens Mödernes

vendredi 12 décembre 2014

Le long métrage documentaire Des Jeunes Gens Mödernes : un film financé de bout en bout par agnès b.
 

Genèse du documentaire "Des Jeunes Gens Mödernes"

En avril 2008, la galerie du jour agnès b. rendait hommage à la scène mes cendres encore fumantes du mouvement punk en France, à la fin des années 70, à travers l'exposition collective Des Jeunes Gens Mödernes

Le projet de film documentaire éponyme qui voit le jour en cette rentrée 2013 a été initié durant la préparation de l'exposition. L'idée, au départ, était simplement de documenter les entretiens menés par J-F Sanz, commissaire de l'exposition, afin de constituer une archive vidéo des éléments qui allaient nourrir le contenu et la problématique de l'exposition. Plus de 30 entretiens avec les principaux acteurs, témoins et exégètes de cette scène bouillonnante ont ainsi été filmés sur le vif par le photographe Emanuel Bovet. Et très vite, des thématiques fortes ainsi que des contradiction flagrantes ont émergé des évocations des différents intervenants, mettant au jour les éléments d'une mémoire fragmentaire mais néanmoins très vive d'une époque jusque là injustement ignorée et assez peu documentée. 9 mois de montage ont été nécessaires au réalisateur Jean-François Sanz et au monteur Farid Lozès pour 60 heures d’interviews et plus du double d'archives.

Associant ces différents témoignages à de nombreuses images d'archive photo et vidéo dont certaines sont encore inédites à ce jour, le film tente de rendre compte de l'effervescence créative de cette génération et de saisir la complexité du contexte dans lequel elle a du éclore et se développer. Il propose avec une trentaine d'année de recul une analyse des causes et des conséquences de ce micro phénomène pop-culturel tellement signifiant par ailleurs. Il montre comment du nihilisme le plus radical et jusqu'au-boutiste peut naître un mouvement créatif riche, diversifié, cultivé et sophistiqué, à la fois profondément ironique et désespérément romantique.

Avec 35 interviews, plus de 200 archives le documentaire ne prétend pas à incarner le film définitif sur la période, il brosse néanmoins un panorama très riche et très dense des acteurs de la scène musicale ce cette époque. Quelques intervenants: Philippe Pascal, Jacno, Elli Medeiros, Etienne Daho, Daniel Darc, Edwige Belmore, Maurice Dantec, Franck Darcel, Lio, Kiki et Loulou Picasso, Fifi Chachnil, Denis Bortek, Patrick Vidal, Maripol, Jean-Eric Perrin, J-B 'Born Bad' Guillot, Sergeï Papaï, Marie-France, F. J. Ossang, Michel Esteban, Serge Kruger, Gilles Leguen, Béatrice Dalle, Pierre René Worms, Patrick Eudeline, Marc Caro, René Licata, Reed o 13... Et même l'ombre du fantôme d'Yves Adrien! Qu’ils soient tous remerciés.

Des Jeunes Gens Mödernes | Post punk, cold wave et culture novö en France 1978 – 1983 | Film documentaire réalisé par Jean-François Sanz | écrit par Jean-François Sanz et Farid Lozès | monté et par Farid Lozès | Produit par POLYESTER & Lovestreams agnès b. productions

Photos de Franck Alix des coauteurs du film "Des Des Jeunes Gens Mödernes - le documentaire" produit par agnès b., réalisé par Jean-françois Sanz, monté et coécrit par Farid Lozès. Photos prises au Abattoirs à Toulouse, le samedi 6 décembre 2014, à l'occasion de la projection du film.

© Franck Alix
http://www.franckalix.com/